Reçu du groupe communiste et citoyen, leur position exprimée lors du CM du 4 avril
Afin de répondre aux attentes des rouennaises et des rouennais qui ont massivement voté pour le projet porté par l’équipe Rouen motivée le 9 mars dernier, le groupe communiste et citoyen estime qu’il est nécessaire de revoir un certain nombre de points dans le fonctionnement de notre municipalité.
Parmi ceux-ci, la question des moyens donnés aux élus permettant d’exercer pleinement leur fonction en s’impliquant totalement dans leurs dossiers se pose. Ceci est une attente forte de nos concitoyens.
Des élus disponibles, connaissant leurs dossiers, s’impliquant totalement dans les délégations dont ils ont la responsabilité : tel doit être la règle.
Cependant, il se trouve que les moyens financiers proposés pour exercer le mandat électif est totalement insuffisant : à Rouen, les indemnités actuelles des adjoints ne permettent pas de compenser la perte de salaire, liée à une mise en disponibilité, d’un certain nombre d’entre eux. En effet, plusieurs vont être dans l’obligation de travailler à mi-temps afin de pouvoir exercer leur mandat. Ce mi-temps, se traduit par une perte de revenus pour les élus qui ne peuvent que choisir cette option.
Cette réévaluation des indemnités, qui n’a pour objectif que de compenser une perte de salaire est la garantie d’avoir des élus vraiment disponible. C’est en fait une nécessité démocratique, un gage de la diversité socioprofessionnelle des élus : comment pouvons nous permettre à des salariés d’exercer un mandat électif si nous ne mettons pas à leurs dispositions des moyens suffisant ?
Au-delà de cette question des indemnités, c’est bien du statut de l’élu qu’il faudra réfléchir. Un statut qui devrait permettre aux représentants du monde du travail, notamment à ceux du secteur privé, aux jeunes, aux femmes d’être bien plus représenté dans le monde politique.